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🤖 : Des éditeurs japonais majeurs, tels que Bandai Namco et Square Enix, ont demandé à OpenAI de cesser d’utiliser leurs œuvres pour entraîner le modèle vidéo Sora 2, en raison de préoccupations concernant la violation du droit d’auteur. Ces demandes ont été déposées au sein de la CODA (Content Overseas Distribution Association), une association japonaise spécialisée dans la lutte contre le piratage. OpenAI, accusé d’utiliser des contenus protégés sans autorisation préalable, fait face à des pressions croissantes, notamment de studios comme FromSoftware et le Studio Ghibli, qui craignent que l’IA ne reproduise leurs œuvres sans respect de la législation japonaise. Le conflit met en lumière les défis juridiques liés à l’utilisation de données protégées dans l’entraînement des modèles d’intelligence artificielle.

🤖 : OpenAI et Amazon Web Services (AWS) ont signé un partenariat historique d'un montant de 38 milliards de dollars, étalé sur sept ans, permettant à OpenAI d'accéder à l'infrastructure de calcul d'AWS et aux puces NVIDIA. Ce contrat inclut des serveurs EC2 UltraServers équipés de processeurs graphiques NVIDIA de dernière génération, ainsi que des milliers de processeurs CPU, destinés à soutenir l'entraînement et le fonctionnement des modèles d'IA avancés, notamment les "agents autonomes". Cette collaboration vise à renforcer la capacité d'OpenAI à innover dans le domaine de l'intelligence artificielle, avec un déploiement opérationnel prévu d'ici fin 2026. AWS met à disposition une infrastructure sur mesure pour optimiser les performances et réduire la latence, tandis qu'OpenAI souligne l'importance de ce partenariat pour accélérer le développement de l'IA et la rendre accessible à un large éventail d'applications.

🤖 : Le secteur automobile européen a pu reprendre un souffle grâce à la levée des restrictions d'exportation chinoises sur les puces produites par Nexperia, entreprise précédemment mise sous tutelle hollandaise et dont la filiale chinoise avait été isolée. La Chine, dans un communiqué, a assoupli certaines interdictions d'exportation sur des composants électroniques, permettant à Nexperia de rétablir ses livraisons vers l'Europe. Cette décision, issue d'un accord commercial entre les États-Unis et la Chine, vise à sécuriser les chaînes d'approvisionnement. Bien que des détails restent flous, ce geste de la part de Pékin soulage les constructeurs européens qui craignaient une crise majeure liée à la dépendance vis-à-vis de Nexperia.

🤖 : Proton, entreprise spécialisée dans la protection de la vie privée, étend ses services aux PME avec le lancement de sa solution IA Lumo for Business. Cette nouvelle offre, disponible en version mobile et web, intègre des fonctionnalités avancées telles que l'aide à la rédaction, l'analyse de données et la gestion des réunions, tout en garantissant un respect strict de la confidentialité : aucune donnée personnelle n'est conservée, les discussions sont chiffrées et l'hébergement est basé en Europe conformément au RGPD. Deux formules sont proposées aux petites entreprises : Lumo Professional à 11,99 €/mois et Proton Business Suite + Lumo à 22,98 €/mois.

🤖 : Le rapport de la Cour des comptes révèle un état préoccupant de souveraineté numérique en France, marqué par une dépendance croissante à l'égard des technologies américaines, notamment Microsoft et les géants du cloud. Malgré des ambitions déclarées, la France peine à concrétiser une autonomie technologique effective, tant sur le matériel que sur les logiciels, avec des lacunes persistantes dans la protection des données sensibles. Les accords internationaux clés comme Safe Harbour, Privacy Shield et le Data Privacy Framework sont fragilisés par des décisions judiciaires et des critiques de l'ONG Noyb, tandis que la France reste isolée dans ses efforts pour renforcer la certification SecNumCloud au niveau européen. Le rapport critique également une approche fragmentée des initiatives souveraines, notamment dans les services publics, où la coordination est insuffisante et les choix techniques incohérents. Enfin, la Cour recommande un renforcement de la stratégie nationale en matière de souveraineté numérique, notamment par le déploiement d'outils bureautiques sécurisés, une meilleure gouvernance des données et une harmonisation des clouds interministériels, afin de réduire la dépendance aux acteurs dominants américains.

🤖 : Selon une estimation basée sur des hypothèses, une requête à ChatGPT pourrait consommer environ 50 cl d’eau, ce qui équivaudrait à 1,25 milliard de litres par jour ou 450 millions de m³ par an, soit environ 45 fois plus que la consommation mondiale quotidienne de Microsoft (10,4 millions de m³). Cette estimation repose sur le nombre d’utilisateurs actifs (800 millions) et de requêtes quotidiennes (2,5 milliards), mais repose sur des moyennes qui ne tiennent pas compte des variations de consommation selon les datacenters (de 0,02 à 1,52 L/kWh). En réalité, la consommation réelle dépend du lieu de traitement, du type de serveur et de l’efficacité énergétique, rendant difficile une mesure précise. L’étude citée suggère que 500 ml d’eau sont nécessaires pour environ 10 à 50 réponses de longueur moyenne, mais cette donnée reste approximative et ne reflète pas les différences géographiques ou techniques. Enfin, il est important de noter que la « consommation d’eau » désigne ici les prélèvements moins les rejets, et ne couvre pas l’impact global de l’entraînement du modèle ou de la production d’électricité.

🧔🏻‍♂️ : Un article intéressant pour expliquer la complexité de l’évaluation de la consommation en eau des IA.

🤖 : Minisforum annonce une hausse des prix sur ses mini-PC à partir du 4 novembre, motivée par la forte demande mondiale en mémoire vive (RAM) et stockage SSD, alimentée par l'essor de l'intelligence artificielle. Les composants mémoire ont déjà connu une augmentation de 15 % depuis juillet, avec des prix pouvant atteindre plus de 100 € supplémentaires sur une configuration moyenne. Cette tendance s'inscrit dans un contexte plus large où les géants technologiques construisent des data centers massifs, accaparant les ressources nécessaires à l'IA. Les fabricants de PC grand public, comme Minisforum, sont pénalisés par cette priorisation des composants pour les IA, entraînant une inflation durable des coûts, avec une prévision de demande triplée d'ici 2027. Pour l'instant, aucun modèle n'est disponible à prix réduit.

🧔🏻‍♂️ : Une hausse qui va probablement toucher tous les constructeurs à cause des commandes immenses de l’IA.

🤖 : Le ministère autrichien de l'Économie a migré avec succès ses 1 200 employés vers Nextcloud, une plateforme open source hébergée en Europe, marquant une étape importante dans la souveraineté numérique. Cette initiative s'inscrit dans une tendance européenne croissante visant à réduire la dépendance aux services de cloud propriétaires américains comme Microsoft 365, afin de mieux contrôler les données sensibles et renforcer la sécurité. Des gouvernements comme celui du Schleswig-Holstein en Allemagne ont également adopté des solutions open source pour éviter les risques liés à la surveillance et au traitement des données. Bien que cette transition soit parfois complexe, comme en Autriche avec le ministère de la Justice, l'expérience du BMWET montre que des migrations bien planifiées peuvent être efficaces et améliorer la gestion des données tout en maintenant une bonne expérience utilisateur.

🤖 : L'interview de Meredith Whittaker dénonce une transformation radicale de l'intelligence artificielle (IA), révélant que ce qu'on appelle aujourd'hui l'IA est en réalité une forme de concentration du pouvoir entre quelques géants technologiques, notamment Google, Amazon et Microsoft. Ces entreprises ont exploité leur infrastructure cloud massive et leurs réseaux sociaux pour tester et déployer des modèles de deep learning, devenus centraux dans le discours sur l'IA. Cette évolution n'est pas une innovation scientifique, mais plutôt une reprise et une monétisation stratégique d'une technologie qui s'inscrit dans une logique de surveillance, de capture du marché et d'effets de réseau. L'auteur souligne que l'IA actuelle est dominée par des hyperscalers américains, ce qui crée une dépendance pour les start-ups et limite la concurrence. Il met en garde contre une bulle spéculative, alimentée par des investissements massifs et des promesses irréalistes, tout en soulignant les risques géopolitiques et de sécurité liés à l'intégration des agents IA dans des systèmes critiques. Whittaker appelle à une régulation stricte, notamment via le RGPD, pour limiter la publicité de surveillance et protéger les données personnelles, tout en mettant en lumière l'urgence de renforcer la cybersécurité face aux vulnérabilités des modèles de langage et des agents IA. En somme, il s'agit d'un appel à une vigilance critique face à une IA qui, loin de libérer, semble renforcer les inégalités et les risques pour la démocratie et la sécurité.

🧔🏻‍♂️ : Une interview longue intéressante sur la concentration d’internet et de l’IA au mains de quelques entreprises.

🤖 : Le 3 novembre 2025, LinkedIn mettra en œuvre une mise à jour de ses conditions d’utilisation autorisant l’utilisation des données personnelles de certains utilisateurs européens pour entraîner ses modèles d’IA générative, dans le but d’améliorer l’expérience utilisateur et de renforcer les connexions professionnelles. Cette fonctionnalité, activée par défaut, pourrait affecter des informations telles que la biographie, le CV, la localisation et les activités sur la plateforme. Cependant, LinkedIn précise que les messages privés ne sont pas inclus et que l’option peut être désactivée facilement via les paramètres de confidentialité. L’entreprise justifie cette démarche par un intérêt légitime, tout en invitant les utilisateurs à ajuster leurs préférences pour protéger leur vie privée.

🧔🏻‍♂️ : Ce qui est pratique pour l’entreprise, c’est qu’en activant par défaut l’option, de très nombreuses personnes ne la désactiveront pas, ce qui leur permettra de recueillir de nombreuses données… C’est discutable niveau éthique.

🤖 : Jensen Huang, PDG de NVIDIA, prédit avec assurance que l'intelligence artificielle représente un nouvel ordre économique mondial d'un quadrillion de dollars, avec sa société désormais valorisée à plus de 5 000 milliards de dollars. Il avance une théorie du « cycle vertueux » où les avancées en IA attirent plus d'utilisateurs, générant des revenus pour financer des infrastructures encore plus puissantes, créant ainsi une boucle de croissance exponentielle. Cette vision a déclenché une frénésie d'investissements massifs dans l'informatique, avec des géants comme Microsoft et Amazon prévisionnellement dépensant plus de 300 milliards de dollars en 2025. Cependant, des analystes et critiques comme Bill Gates et Cory Doctorow mettent en garde contre une bulle spéculative, soulignant les risques d'échec de nombreux projets d'IA et la viabilité douteuse d'un modèle économique basé sur des pertes massives. La pérennité de cette vision reste donc incertaine, alors que les investisseurs continuent de suivre la course à l'IA.

🧔🏻‍♂️ : La bulle grossit encore, quand elle va exploser, ça risque de faire mal à certains.

🤖 : Des chercheurs de l'Université Brown ont révélé que les chatbots thérapeutiques, malgré leur apparence bienveillante, violent systématiquement les principes éthiques de la psychologie professionnelle. En analysant des interactions entre conseillers formés et modèles d'IA, l'équipe a identifié plusieurs dérives majeures : absence de compréhension contextuelle, renforcement de croyances erronées, manque d'empathie authentique, biais implicites et indifférence face à des situations de détresse. Ces outils, capables de simuler une écoute attentive, risquent d'aggraver la souffrance des utilisateurs en leur fournissant des conseils inappropriés ou en banalisant leur détresse. Le problème fondamental réside dans la nature illusoire de l'interaction homme-machine : bien que certains prompts puissent orienter le modèle vers des méthodes thérapeutiques, cela ne remplace pas une compréhension réelle et un engagement éthique. Sans cadre réglementaire clair, ces technologies exploitent le vide juridique laissé par les acteurs du secteur, soulignant la nécessité d'une surveillance stricte par des professionnels de santé mentale et des spécialistes de l'éthique, plutôt que par les entreprises commerciales.