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L'Autorité de la concurrence publie une étude alarmante sur l'impact environnemental croissant de l'intelligence artificielle, mettant en lumière un doublement probable de la consommation électrique des centres de données d'ici 2030, atteignant près de 10 % de l'électricité française. La forte dépendance à l'énergie, notamment nucléaire, risque de concentrer les avantages concurrentiels entre les mains des grands acteurs, menaçant l'accès équitable à l'énergie pour les nouveaux entrants. En parallèle, une tendance vers la "frugalité" – optimisation de la consommation pour réduire l'empreinte écologique – pourrait redistribuer les avantages, mais est menacée par des pratiques trompeuses et un manque de transparence dans les méthodes de calcul. Pour garantir une concurrence loyale, l'Autorité appelle à des règles communes de mesure et à une meilleure communication des données environnementales, tout en alertant contre les risques de standardisation restrictive ou de manipulation du marché.

🤖 : Le gouvernement français a publié un guide complet pour accélérer le développement de centres de données sur son territoire, dans une démarche visant à renforcer la souveraineté numérique et à soutenir l'essor de l'intelligence artificielle. Avec 63 sites identifiés et plus de 100 milliards d'euros d'investissements prévus, la France cherche à devenir un hub européen majeur. Le guide met l'accent sur l'implantation dans des friches industrielles ou zones artificialisées pour limiter l'artificialisation des sols, tout en imposant des exigences strictes en matière d'approvisionnement électrique (proximité de postes haute tension) et de connectivité via des réseaux fibre performants. L'efficacité énergétique est prioritaire, avec un objectif de PUE inférieur à 1,20 d'ici 2030 et obligation de récupérer la chaleur produite. Enfin, les bénéfices locaux, notamment en termes d'emplois et de recettes fiscales, sont mis en avant pour convaincre les acteurs territoriaux.

🤖 : En novembre 2025, Emmanuel Macron a réaffirmé sa volonté d'éloigner les téléphones portables des établissements scolaires, notamment en annonçant l'élargissement de l'interdiction aux lycées à la rentrée prochaine, bien que cela nécessite encore une validation législative. Alors qu'il a déjà évoqué la possibilité de l'interdiction dans les collèges, cette mesure n'est pas encore en vigueur partout, et seulement 9 % des collèges l'appliquent selon les données récentes. Le président reste prudent sur une interdiction généralisée aux lycées, qui dépend d'un texte législatif à venir. Parallèlement, une proposition de loi déposée en novembre vise à généraliser cette interdiction aux lycées, mais elle doit encore être adoptée par le Parlement et promulguée avant la rentrée 2026.

🤖 : Selon une note confidentielle des renseignements criminels consultée par franceinfo, un système d'exploitation mobile appelé Graphene OS, destiné initialement à protéger la vie privée des citoyens, est désormais détourné par des groupes criminels liés au narcotrafic pour dissimuler leurs activités et échapper aux enquêtes. Conçu pour fonctionner exclusivement sur les téléphones Google Pixel, Graphene OS permet l'effacement automatique des données en cas de manipulation par un tiers et inclut des applications piégées activées par des conditions spécifiques, comme le branchement sur un ordinateur. Ce système, accessible en source ouverte et gratuit, suscite l'intérêt de certains utilisateurs soucieux de confidentialité, mais aussi d'acteurs criminels. Les autorités judiciaires tentent désormais de recenser les téléphones équipés de cette configuration utilisés par les trafiquants, tandis que Graphene OS dément toute responsabilité, accusant notamment Google et Apple de ne pas être tenus pour responsables malgré leur rôle dans la diffusion des technologies sous-jacentes.

🧔🏻‍♂️ : On sent la restriction des libertés sur fond de lutte contre le narcotrafic arriver. Et quand les politiques seront moins fréquentables, ils pourront utiliser ces restrictions pour d’autres usages.

🤖 : L'Assemblée nationale a rétabli la possibilité pour les éditeurs de logiciels de caisse en France d'opter pour l'auto-attestation, annulant une réforme de 2025 qui imposait une certification obligatoire coûteuse et complexe. Cette mesure, saluée par l'association April pour la défense du logiciel libre, vise à alléger la charge administrative et financière pesant sur les petites structures, souvent contraintes d'abandonner leurs solutions personnalisées au profit de logiciels standardisés et plus chers. Malgré l'absence de preuves que l'auto-attestation facilite la fraude fiscale, le retour à un système dual permet désormais aux entreprises de choisir entre certification ou auto-attestation, rétablissant ainsi une flexibilité essentielle pour les commerçants et les développeurs indépendants.

🤖 : La Cour des comptes reconnaît les premiers succès de la Stratégie nationale pour l'intelligence artificielle (SNIA) tout en soulignant ses lacunes. Pour la troisième phase (2025-2030), elle recommande de renforcer le pilotage interministériel, d’intégrer la durabilité financière et l’efficacité des politiques, d’évaluer les résultats passés, de mieux coordonner avec l’Europe et les territoires, et de redéfinir le rôle du secteur privé. Elle critique notamment la première phase pour son manque d’ambition en matière de formation et d’ouverture des données, ainsi que la faible consommation des crédits prévus dans la deuxième phase. La Cour insiste sur la nécessité d’augmenter les investissements publics, notamment pour soutenir les entreprises dans l’adoption de l’IA et pour accélérer la diffusion de cette technologie au sein de l’économie, afin d’éviter des effets de bulle et de préparer une transition structurée vers l’ère de l’IA.