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Euria, développée par Infomaniak en Suisse, est une IA gratuite, souveraine et éthique, conçue comme une alternative à ChatGPT. Elle fonctionne entièrement dans les datacenters suisses, respecte la vie privée des utilisateurs (aucune donnée ne quitte les serveurs) et repose sur des modèles open source. Son innovation majeure réside dans son modèle écologique : la chaleur générée par ses serveurs est récupérée via un système de boucles fermées et réinjectée dans le réseau de chauffage urbain de Genève, permettant ainsi de chauffer des logements. Accessible sans compte via le web ou une application mobile, elle offre des performances comparables aux IA grand public tout en réduisant son empreinte énergétique.

🤖 : Proton a lancé Sheets, un nouveau tableur chiffré de bout en bout intégré à Proton Drive, qui se présente comme une alternative sécurisée à Google Sheets et Microsoft Excel. L'outil vise principalement les entreprises soucieuses de la confidentialité de leurs données, en réponse aux inquiétudes soulevées par l'intégration des modèles d'IA dans les services de tableurs traditionnels. Proton Sheets propose des fonctionnalités classiques comme la visualisation de graphiques, les calculs complexes et la collaboration en temps réel, tout en garantissant que chaque cellule reste privée et non exploitable par des algorithmes d'apprentissage automatique.

🤖 : Proton, entreprise spécialisée dans la protection de la vie privée, étend ses services aux PME avec le lancement de sa solution IA Lumo for Business. Cette nouvelle offre, disponible en version mobile et web, intègre des fonctionnalités avancées telles que l'aide à la rédaction, l'analyse de données et la gestion des réunions, tout en garantissant un respect strict de la confidentialité : aucune donnée personnelle n'est conservée, les discussions sont chiffrées et l'hébergement est basé en Europe conformément au RGPD. Deux formules sont proposées aux petites entreprises : Lumo Professional à 11,99 €/mois et Proton Business Suite + Lumo à 22,98 €/mois.

🤖 : Le ministère autrichien de l'Économie a migré avec succès ses 1 200 employés vers Nextcloud, une plateforme open source hébergée en Europe, marquant une étape importante dans la souveraineté numérique. Cette initiative s'inscrit dans une tendance européenne croissante visant à réduire la dépendance aux services de cloud propriétaires américains comme Microsoft 365, afin de mieux contrôler les données sensibles et renforcer la sécurité. Des gouvernements comme celui du Schleswig-Holstein en Allemagne ont également adopté des solutions open source pour éviter les risques liés à la surveillance et au traitement des données. Bien que cette transition soit parfois complexe, comme en Autriche avec le ministère de la Justice, l'expérience du BMWET montre que des migrations bien planifiées peuvent être efficaces et améliorer la gestion des données tout en maintenant une bonne expérience utilisateur.

La Commission européenne a créé le Consortium pour une infrastructure numérique européenne commune (DC-EDIC), avec siège à Paris, réunissant initialement la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Italie, et ouvrant l'adhésion aux autres États membres. Ce consortium vise à développer, déployer et exploiter conjointement des infrastructures numériques transfrontières dotées d'une gouvernance spécifique, dans le but de réduire la dépendance de l'UE aux technologies étrangères et de renforcer sa souveraineté numérique. Doté d'un guichet unique et d'un pôle d'expertise, il proposera des alternatives ouvertes dans des domaines clés comme l'IA, le cloud et les réseaux sociaux, tout en facilitant l'accès au financement via un mécanisme dédié. Le DC-EDIC s'inscrit dans la stratégie de l'UE pour promouvoir des solutions numériques interopérables, souveraines et durables, avec un objectif de lancement officiel en décembre 2025.

🤖 : La Cour pénale internationale (CPI) envisage de migrer vers des solutions logicielles open-source, notamment openDesk, en réponse aux tensions croissantes avec les États-Unis, qui ont imposé des sanctions contre la CPI pour ses enquêtes sur des crimes de guerre en Israël. Ces sanctions ont conduit à la suppression de comptes e-mail et à la coupure de services numériques pour plusieurs membres de la CPI, y compris le procureur Karim Khan et le juge Nicolas Guillou. Bien que Microsoft ait nié toute implication dans ces actions, la CPI cherche à renforcer son autonomie technologique pour éviter de futures dépendances. Cependant, cette transition pourrait prendre plusieurs mois et ne résoudra pas complètement les problèmes potentiels si les sanctions américaines s'intensifient, affectant ainsi le fonctionnement global de la Cour.

🤖 : Les entreprises “privacy-first” comme Ente.io, Kagi et Tuta s’entraident pour promouvoir la confidentialité des données. Elles offrent des services complémentaires et des réductions mutuelles à leurs utilisateurs, tout en sensibilisant le public aux alternatives aux GAFAM. Cette collaboration vise à créer un écosystème unifié pour la protection de la vie privée.
🧔🏻‍♂️ : Une idée intéressante pour faire découvrir les services entre utilisateurs déjà soucieux du respect des données.