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Le Salvador s'associe à xAI, la start-up d'IA d'Elon Musk, pour déployer Grok, son assistant conversationnel controversé, dans 5 000 écoles publiques du pays. L'initiative vise à offrir un apprentissage personnalisé à plus d'un million d'élèves, dans le cadre de la lutte contre les inégalités et le décrochage scolaire. Selon xAI, Grok permettra aux enseignants de mieux accompagner les élèves grâce à un système adaptatif. Cependant, cette collaboration soulève des interrogations, compte tenu des précédents controverses liés à l'IA de Grok et du soutien de Nayib Bukele à des politiques internationales controversées.

Des associations féministes, telles que le Planning familial, dénoncent sur la tribune publiée dans Le Nouvel Observateur que les réseaux sociaux, notamment Meta (Facebook et Instagram), étouffent leurs contenus sur les fils d’actualité via des algorithmes opaques. Selon l’UNICEF France et d’autres ONG, 28 % de leurs publications ont été rejetées ou "shadow bannées" depuis le début octobre, en raison d’un nouveau règlement européen sur la transparence de la publicité politique. Ces mesures, jugées arbitraires, viseraient spécifiquement les messages féministes, réduisant ainsi la visibilité des luttes pour l’égalité des genres. Le Guardian rapporte également des cas similaires dans d'autres pays, comme au Brésil ou aux Philippines, où des lignes d’assistance sur l’avortement sont pénalisées.

Une enquête menée par The Guardian révèle que plusieurs générateurs d’images, dont Gemini de Google, Microsoft Copilot, ChatGPT, Stable Diffusion et même Grok, reproduisent systématiquement une représentation stéréotypée où des adultes blancs s’occupent d’enfants noirs lorsqu’un prompt suggère une aide humanitaire en Afrique. Cette tendance, observée sur différentes plateformes concurrentes, soulève des inquiétudes quant à une préférence implicite envers les personnes blanches dans la génération d’images, mettant en lumière un biais racial dans l’IA.

L’Union européenne a ouvert une enquête formelle d’examen prioritaire contre Google, accusé d’abus de position dominante dans le domaine de l’intelligence artificielle. Selon Bruxelles, Google aurait pioché sans compensation adéquate dans le contenu du web pour entraîner ses modèles d’IA, tout en jouant un double jeu avec YouTube : d’un côté, il utilise les données des vidéos pour alimenter ses propres outils d’IA, et de l’autre, il interdit aux développeurs concurrents d’utiliser ces mêmes contenus pour former leurs propres modèles. Cette pratique pourrait perturber l’économie du web et l’équilibre concurrentiel. L’enquête, qualifiée de prioritaire, pourrait entraîner d’importantes sanctions financières pour Google, qui a déjà été pénalisé à hauteur de plusieurs milliards d’euros dans le passé pour des abus similaires.

Le développement rapide de l'intelligence artificielle générative, notamment avec des outils comme ChatGPT et les deepfakes, remet en question la fiabilité des contenus visuels sur internet. Cette crise de confiance s'est concrétisée récemment avec un séisme au Lancashire, en Angleterre, où des images générées par IA ont circulé sur les réseaux sociaux, falsifiant les dégâts. Ces fausses preuves ont conduit les autorités ferroviaires à suspendre des dizaines de trajets pour inspection, causant des perturbations majeures pour les passagers et les transporteurs, soulignant ainsi les conséquences réelles de la désinformation visuelle à l'ère de l'IA.

Les principaux acteurs de l’intelligence artificielle, dont Anthropic, OpenAI et Block, ont créé la « Agentic AI Foundation » (AAIF) sous l’égide de la Fondation Linux pour établir des protocoles communs permettant aux IA agentiques de communiquer entre elles. Cette initiative vise à standardiser les interactions entre les différents modèles d’IA, facilitant ainsi leur développement et leur interopérabilité. Bien que cette collaboration soit prometteuse, elle soulève des questions sur la domination des entreprises américaines dans ce domaine, excluant notamment des acteurs comme Mistral et DeepSeek.

Perplexity a développé BrowseSafe, une solution innovante pour protéger les agents IA des injections de prompts dans les environnements web ouverts. Ce système intègre une architecture de défense, un benchmark et un modèle de détection pour identifier et bloquer les attaques avant qu'elles ne compromettent la sécurité des navigateurs comme Comet ou Atlas. Conçu pour fonctionner en temps réel sans affecter les performances, BrowseSafe vise à renforcer la sécurité des agents IA autonomes. Cependant, son adoption généralisée et sa résistance face aux futures techniques d'attaque restent des défis majeurs dans le paysage en constante évolution de la cybersécurité.

Google affirme que l'intelligence artificielle Gemini restera un service sans publicité, mais des sources internes et des agences publicitaires révèlent que la marque prépare activement l'intégration de la publicité, avec des plans pour 2026. Malgré les assurances du vice-président de la publicité mondiale, Dan Taylor, des discussions discrètes avec Google pour inclure des annonces dans ses réponses montrent que la promesse d'un Gemini publicitaire sans heurts est déjà en train de vaciller. Cette évolution reflète une tendance plus large dans le secteur technologique, où les géants comme Google et OpenAI se tournent vers la monétisation de leurs modèles d'IA, rendant inévitable l'arrivée de la publicité dans les assistants conversationnels, même si cela va à l'encontre des attentes des utilisateurs habitués aux services gratuits.

Ecosia, moteur de recherche à but non lucratif alimenté par des énergies renouvelables, a intégré deux nouvelles fonctionnalités d'intelligence artificielle pour améliorer son expérience utilisateur tout en limitant son impact écologique. La première, AI Overviews, propose des résumés synthétiques des recherches avec un texte généré par IA et des liens vers les sources, permettant d'éviter les clics superflus. Cette fonctionnalité repose sur un index européen développé avec Qwant, garantissant un contrôle accru sur l'entraînement de l'IA selon des critères éthiques et environnementaux. Parallèlement, Ecosia a lancé AI Search, un mode conversationnel qui offre des recommandations durables, comme des itinéraires écoresponsables ou des recettes à faible empreinte carbone. Pour réduire sa consommation énergétique, l'entreprise utilise des modèles d'IA plus légers et s'appuie sur des outils comme EcoLogits pour mesurer son impact.

Google a annoncé l'intégration de l'IA Gemini dans son navigateur Chrome, permettant des fonctionnalités comme la résumé de pages et la génération de texte. Pour sécuriser cette évolution, notamment face aux risques d'attaques par injection indirecte, Google a déployé une nouvelle couche de sécurité appelée « User Alignment Critic ». Ce système, basé sur l'IA Gemini, surveille et filtre les actions des agents IA avant leur exécution, empêchant ainsi les manipulations malveillantes tout en restant distant du contenu web pour préserver la confidentialité. Cette mesure vise à renforcer la confiance des utilisateurs dans une navigation assistée par l'IA, bien que son efficacité à long terme reste à prouver.

Jensen Huang, PDG de NVIDIA, affirme fermement que l’intelligence artificielle ne représente pas une menace existentielle pour l’humanité, rejetant les scénarios apocalyptiques souvent évoqués par d’autres acteurs du secteur comme Sam Altman ou Elon Musk. Selon lui, les systèmes d’IA, même les plus avancés, resteront des outils spécialisés au service des objectifs humains, sans capacité à dominer ou exterminer l’humanité. Il compare leur rôle à celui des experts humains : performants dans leur domaine, mais sans intention ni pouvoir de menace. Huang insiste aussi sur l’importance d’adopter massivement l’IA pour automatiser les tâches, tout en soulignant que son développement sera encadré par la régulation et l’adaptation humaine, comme cela a toujours été le cas avec les grandes innovations technologiques.

Euria, développée par Infomaniak en Suisse, est une IA gratuite, souveraine et éthique, conçue comme une alternative à ChatGPT. Elle fonctionne entièrement dans les datacenters suisses, respecte la vie privée des utilisateurs (aucune donnée ne quitte les serveurs) et repose sur des modèles open source. Son innovation majeure réside dans son modèle écologique : la chaleur générée par ses serveurs est récupérée via un système de boucles fermées et réinjectée dans le réseau de chauffage urbain de Genève, permettant ainsi de chauffer des logements. Accessible sans compte via le web ou une application mobile, elle offre des performances comparables aux IA grand public tout en réduisant son empreinte énergétique.