Les publicitaires chinois, principaux exportateurs de publicités frauduleuses sur Meta
Meta opĂšre en Chine sous une forte pression rĂ©glementaire, malgrĂ© lâinterdiction des plateformes locales (Facebook, Instagram) depuis 2009. MalgrĂ© une censure systĂ©mique, les rĂ©seaux sociaux restent une source majeure de revenus (11 % du chiffre dâaffaires global), notamment via des publicitĂ©s ciblĂ©es Ă lâĂ©tranger, dont les deux tiers proviennent de lâAsie. Ces publicitĂ©s, souvent frauduleuses, reprĂ©sentent prĂšs dâun tiers des revenus chinois de Meta : 19 % des annonces contiendraient des arnaques, des jeux illĂ©gaux ou des produits interdits. MalgrĂ© des efforts pour rĂ©duire la fraude (comme lâĂ©quipe dĂ©diĂ©e de 2024, dissoute en 2025), le problĂšme persiste, avec un pic Ă 16 % en 2025. Le modĂšle repose sur un rĂ©seau complexe dâintermĂ©diaires : Meta achĂšte des publicitĂ©s via 11 agences "top-tier", qui relaient ensuite des acteurs souvent illĂ©gaux (faux comptes, spĂ©culateurs). Les autoritĂ©s chinoises, peu impliquĂ©es dans la modĂ©ration (car les contenus visent des publics Ă©trangers), tolĂšrent ces pratiques, tandis que Meta affiche des gains de 3 milliards de dollars des fraudes.
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