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MetaX, une entreprise chinoise fondée par d'anciens ingénieurs d’AMD, a réalisé une introduction en bourse record sur le Star Market, avec son action bondissant de 104 à 829 yuans en une seule journée. Cette flambée spectaculaire reflète l'ambition des investisseurs chinois de soutenir un champion national capable de réduire la dépendance technologique face aux sanctions américaines. Contrairement à Moore Threads, dont les revenus actuels sont inexistants, MetaX bénéficie d’un soutien étatique et d’une vision pragmatique : remplacer la Nvidia A100 en Chine avec son GPU C500, qui prétend atteindre 75 % de ses performances.

Meta opère en Chine sous une forte pression réglementaire, malgré l’interdiction des plateformes locales (Facebook, Instagram) depuis 2009. Malgré une censure systémique, les réseaux sociaux restent une source majeure de revenus (11 % du chiffre d’affaires global), notamment via des publicités ciblées à l’étranger, dont les deux tiers proviennent de l’Asie. Ces publicités, souvent frauduleuses, représentent près d’un tiers des revenus chinois de Meta : 19 % des annonces contiendraient des arnaques, des jeux illégaux ou des produits interdits. Malgré des efforts pour réduire la fraude (comme l’équipe dédiée de 2024, dissoute en 2025), le problème persiste, avec un pic à 16 % en 2025. Le modèle repose sur un réseau complexe d’intermédiaires : Meta achète des publicités via 11 agences "top-tier", qui relaient ensuite des acteurs souvent illégaux (faux comptes, spéculateurs). Les autorités chinoises, peu impliquées dans la modération (car les contenus visent des publics étrangers), tolèrent ces pratiques, tandis que Meta affiche des gains de 3 milliards de dollars des fraudes.

🤖 : L'article décrit comment la Chine utilise l'IA générative comme un outil puissant pour renforcer la censure et la surveillance de la population. Selon un rapport de l'Australian Strategic Policy Institute, cette technologie permet une automatisation de la censure, ciblant particulièrement des sujets sensibles comme le mouvement de Tian'anmen ou la question de Taïwan. L'État exige que les modèles de langage respectent les "valeurs socialistes fondamentales", créant un système de contrôle précis pour gérer et réprimer la dissidence. Les résultats d'un test montrent que les modèles chinois peuvent refuser de répondre à des prompts liés à des thèmes politiquement sensibles, réduisant ainsi l'accès à une information objective.

🤖 : DeepSeek a annoncé le 1er décembre deux nouveaux modèles de langage, V3.2-Thinking et V3.2-Speciale, pour concurrencer Gemini 3 Pro de Google. Ces modèles offrent des performances élevées en mathématiques, égalant même les records de Google. Utilisant une architecture innovante appelée DeepSeek Sparse Attention, DeepSeek parvient à offrir des performances comparables aux modèles propriétaires américains coûteux en restant open source. Malgré quelques limitations, comme une fenêtre de contexte limitée, ces avancées positionnent DeepSeek comme un rival sérieux sur la scène mondiale de l'IA.

🤖 : Jensen Huang, PDG de NVIDIA, alerte sur la montée en puissance de Huawei dans le domaine de l'intelligence artificielle, malgré le leadership actuel de NVIDIA dans les technologies d'infrastructure IA. Dans une interview récente, il souligne que Huawei, maîtrisant la 5G et la fabrication de smartphones, pourrait bénéficier du marché chinois fermé et des politiques gouvernementales favorables, notamment l'interdiction des puces NVIDIA en Chine. Cette évolution pourrait forcer NVIDIA à revoir sa stratégie face à une concurrence croissante de la part de Huawei, qui s'appuie sur ses compétences technologiques et son soutien local.

🤖 : L'Union européenne envisage de bannir Huawei et ZTE des réseaux télécoms de ses États membres, s'inspirant des mesures prises aux États-Unis, malgré les tensions géopolitiques et économiques. Alors que certains pays européens comme la Suède ont déjà restreint ces entreprises, d'autres comme l'Allemagne ou la Finlande imposent des limitations plus strictes. Cette initiative pourrait entraîner des sanctions financières pour les pays non conformes, mais elle se heurte à des résistances, notamment en raison de la concurrence tarifaire chinoise et des craintes d'impact sur les relations avec Pékin, surtout après la crise Nexperia. La décision reflète une montée des tensions entre l'UE et la Chine, avec des implications stratégiques pour la sécurité des infrastructures numériques.

🤖 : La montée en puissance de Moonshot AI avec Kimi K2 Thinking redéfinit le paysage de l’intelligence artificielle : ce modèle chinois, grâce à une architecture innovante « Mélange d’Experts » et une optimisation poussée, surpasse les géants américains comme OpenAI et Anthropic en efficacité et accessibilité, tout en consommant une fraction de l’énergie requise. Issu d’un contexte de contraintes technologiques imposées par les sanctions occidentales, ce succès illustre une ingéniosité chinoise née de l’effet boomerang, remettant en question la suprématie traditionnelle des États-Unis. Alors que Kimi K2 offre des performances impressionnantes sur du matériel modeste, l’Europe se trouve face à un défi majeur : rester souveraine dans son écosystème numérique ou devenir une simple consommatrice de technologies étrangères.