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Apple déploie ses modifications pour iOS au Japon, où la réglementation sur les smartphones (MSCA) offre une approche plus équilibrée que le règlement européen sur les marchés numériques (DMA). Contrairement à l'Europe, où Apple doit ouvrir complètement son écosystème et supprimer ses frais de commission, le Japon permet à l'entreprise de maintenir un contrôle sur la distribution d'applications via l'App Store et des alternatives autorisées, tout en imposant des mesures de protection des mineurs explicites. Apple salue ce modèle comme plus pragmatique, préservant la sécurité des utilisateurs et l'innovation sans sacrifier le choix des consommateurs. Cependant, alors que les relations avec Bruxelles restent tendues, Apple continue de résister aux exigences du DMA.

L'administration Trump a ouvertement menacé d'initier des représailles commerciales contre l'Union européenne, accusée de freiner les géants américains via des régulations numériques strictes comme le DMA et le DSA. Alors que les entreprises technologiques américaines, notamment Apple, Meta, Google et Amazon, font face à des amendes massives et à des restrictions sur leurs opérations européennes, Washington accuse Bruxelles de protectionnisme déguisé. Cette escalade reflète une divergence profonde entre l'approche préventive de l'Europe et celle plus libérale des États-Unis, avec des risques réels d'une guerre commerciale majeure qui pourrait pénaliser les consommateurs européens.

L’Union européenne a ouvert une enquête formelle d’examen prioritaire contre Google, accusé d’abus de position dominante dans le domaine de l’intelligence artificielle. Selon Bruxelles, Google aurait pioché sans compensation adéquate dans le contenu du web pour entraîner ses modèles d’IA, tout en jouant un double jeu avec YouTube : d’un côté, il utilise les données des vidéos pour alimenter ses propres outils d’IA, et de l’autre, il interdit aux développeurs concurrents d’utiliser ces mêmes contenus pour former leurs propres modèles. Cette pratique pourrait perturber l’économie du web et l’équilibre concurrentiel. L’enquête, qualifiée de prioritaire, pourrait entraîner d’importantes sanctions financières pour Google, qui a déjà été pénalisé à hauteur de plusieurs milliards d’euros dans le passé pour des abus similaires.

L’Union européenne et le Canada renforcent leur partenariat stratégique en matière d’intelligence artificielle, de souveraineté numérique et de gouvernance des données. Leur collaboration vise à promouvoir des écosystèmes d’IA responsables, alignés sur les droits humains, la démocratie et l’État de droit — notamment via la Convention du Conseil de l’Europe sur l’IA, que le Canada a signée. Ce partenariat s’inscrit dans une logique de souveraineté numérique : garantir l’autonomie stratégique tout en choisissant des alliances avec des pays partageant les mêmes valeurs, plutôt que de chercher l’isolement technologique.

🤖 : Suite à la condamnation de X (Twitter) par la Commission européenne à une amende de 120 millions d'euros pour non-respect du Digital Services Act, Nikita Bier, responsable produit chez X, a résilié le compte publicitaire de l'institution européenne. Cette action intervient après qu'Elon Musk a critiqué vivement la Commission européenne tout le week-end, allant jusqu'à appeler à sa dissolution. L'incident illustre les tensions persistantes entre X et les régulateurs européens, suite aux manquements constatés en matière de vérification des comptes, de transparence publicitaire et d'accès aux données pour les chercheurs.

🤖 : La Commission européenne a infligé une amende de 120 millions d'euros à X (anciennement Twitter) pour des violations du Règlement sur les services numériques (DSA), notamment en ce qui concerne l'utilisation abusive de la coche bleue et un manque de transparence dans les publicités. L'entreprise doit prendre des mesures d'ici 90 jours pour corriger ces problèmes. Cette décision suscite des réactions négatives des autorités américaines, qui critiquent l'intervention européenne en matière de régulation et de liberté d'expression.

🤖 : Le Conseil de l'UE s'apprête à valider une nouvelle version du règlement CSA visant à lutter contre la pédocriminalité en ligne, mais avec des modifications majeures. La version initiale proposée par l'Allemagne, les Pays-Bas et la Pologne, incluant un scan obligatoire de tous les messages, a été abandonnée. Le texte révisé prévoit désormais un système "volontaire" avec une classification des services en fonction du risque, permettant aux messageries chiffrées comme WhatsApp ou Signal d'éviter le scan. Les messages seront analysés "côté client" sur les appareils des utilisateurs, avec un consentement flou. Malgré ces ajustements, Patrick Breyer dénonce une "tromperie politique" et craint une surveillance de masse, notamment en raison de l'article 4 qui impose des mesures de mitigation trop larges. La mise en œuvre effective dépendra des négociations ultérieures entre le Conseil, le Parlement européen et la Commission, prévues pour 2026.

🤖 : La Commission européenne a lancé une plateforme de signalement anonyme pour faire respecter l'AI Act, permettant aux citoyens européens de dénoncer anonymement les pratiques douteuses en matière d'intelligence artificielle. Cette initiative, menée par le Bureau européen de l'IA, offre un canal sécurisé et multilingue pour signaler les violations de la législation européenne. Grâce à des systèmes de chiffrement certifiés, l'anonymat des utilisateurs est garanti, et une interaction bidirectionnelle assure un suivi efficace des signalements. Cette plateforme contribue au développement sûr et transparent des technologies d'IA en Europe, soulignant l'engagement de l'UE à protéger la santé, la sécurité et les droits fondamentaux tout en encourageant l'innovation.

🤖 : La Commission européenne ouvre des enquêtes sur le marché du cloud computing en Europe, visant à vérifier l'application effective du règlement sur les marchés numériques (DMA) et à potentiellement désigner Amazon Web Services (AWS) et Microsoft Azure comme « contrôleurs d'accès » (« gatekeepers »). Cette démarche vise à renforcer la concurrence et à limiter les pratiques restrictives des géants américains, qui dominent le secteur du cloud. Les obligations pour ces fournisseurs incluraient une plus grande interopérabilité, la portabilité des données et l'interdiction de favoriser leurs propres services. Alors que Microsoft s'est montrée ouverte à l'enquête, AWS s'y oppose, craignant que la désignation ne freine l'innovation et augmente les coûts pour les entreprises européennes. Cette initiative s'inscrit dans une volonté plus large de l'UE de réduire sa dépendance aux acteurs étrangers et de promouvoir un écosystème numérique plus équilibré et compétitif.

🤖 : La France et l'Allemagne ont lancé un partenariat stratégique avec Mistral AI et SAP pour développer une intelligence artificielle souveraine destinée aux administrations publiques européennes, dans un contexte de dépendance croissante envers des technologies étrangères. Ce projet vise à réduire cette dépendance en déployant des solutions d'IA entièrement européennes, stockées sur des serveurs locaux, avec un investissement massif de SAP et une intégration des modèles d'IA de Mistral AI dans les systèmes de SAP. Un calendrier ambitieux prévoit des premiers déploiements concrets d'ici 2026, avec une gouvernance renforcée par un comité au sein du Consortium franco-allemand pour l'infrastructure numérique européenne. Cette initiative s'inscrit dans une volonté plus large de renforcer la souveraineté numérique européenne, soutenue par des acteurs comme les opérateurs cloud Bleu et Delos Cloud, et accompagnée d'un engagement politique fort des ministres français et allemands.

🤖 : Une centaine d'experts en intelligence artificielle et en sciences sociales ont adressé une lettre ouverte à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour dénoncer ses déclarations jugées non scientifiques et inexactes concernant l'IA. Ces chercheurs, interrogés sur une affirmation selon laquelle l'IA pourrait atteindre le raisonnement humain dès 2025, soulignent que ces projections reposent sur des spéculations marketing issues des intérêts financiers des dirigeants d'entreprises technologiques, et non sur des preuves scientifiques rigoureuses. Ils dénoncent également l'intégration de ces idées dans le plan "IA du continent" de la Commission, qui promeut une avancée rapide vers une intelligence artificielle générale. Selon eux, ces déclarations sapent la crédibilité de l'Europe en tant que source fiable de connaissances scientifiques, alors que le secteur de l'IA est actuellement marqué par une bulle spéculative.

🤖 : L’AI Act, première loi européenne encadrant l’intelligence artificielle, pourrait être assouplie avant son application complète, selon des sources proches de la Commission européenne. Face à la pression des géants américains de la tech et des États-Unis, qui menacent des mesures protectionnistes, Bruxelles envisage un report de l’application des obligations pour les systèmes à haut risque jusqu’en 2027 et un délai de grâce d’un an pour les entreprises non conformes. Ce revirement s’inscrit dans un contexte où Washington et la Silicon Valley poussent activement pour freiner la réglementation européenne, remettant en question le rôle pionnier de Bruxelles dans la gouvernance mondiale de l’IA.

🤖 : Une coalition de 127 organisations européennes, dont noyb, EDRi et le Chaos Computer Club, s'est unie dans une lettre ouverte pour s'opposer à la loi « numérique omnibus » proposée par la Commission européenne. Elles dénoncent cette réforme comme une tentative déguisée de réduire les protections numériques européennes, notamment en affaiblissant le RGPD et d'autres textes clés comme la directive ePrivacy et la loi sur l'IA. Selon elles, sans modifications substantielles, cette loi représenterait un recul historique des droits fondamentaux numériques. Elles exigent que la Commission cesse toute relecture de ces lois et réaffirme son engagement envers une gouvernance numérique fondée sur les droits, avec une application rigoureuse des protections existantes. Par ailleurs, elles craignent que les nouvelles règles en matière d'IA ne soient compromises par cette réforme.

🤖 : Trente-sept scientifiques en intelligence artificielle et ses impacts sociétaux ont critiqué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour avoir déclaré que l'IA serait bientôt capable de rivaliser avec le raisonnement humain, affirmant notamment que cela pourrait se produire dès l'année prochaine. Ces experts estiment que cette affirmation, présentée comme scientifique, repose davantage sur des déclarations marketing et des intérêts financiers des géants de l'IA, comme Nvidia, OpenAI et Anthropic, que sur des preuves empiriques solides. Ils demandent à Bruxelles de revenir sur cette déclaration, d'évaluer avec rigueur les allégations marketing liées à l'IA et de s'appuyer sur des conseils scientifiques impartiaux pour ses régulations futures. La Commission européenne a répondu que sa déclaration était fondée sur des connaissances professionnelles et une revue documentaire, mais les scientifiques soulignent que ces sources incluent des figures clés du secteur technologique, ce qui leur donne une tonalité commerciale plutôt que scientifique.

🤖 : L'Union européenne envisage de bannir Huawei et ZTE des réseaux télécoms de ses États membres, s'inspirant des mesures prises aux États-Unis, malgré les tensions géopolitiques et économiques. Alors que certains pays européens comme la Suède ont déjà restreint ces entreprises, d'autres comme l'Allemagne ou la Finlande imposent des limitations plus strictes. Cette initiative pourrait entraîner des sanctions financières pour les pays non conformes, mais elle se heurte à des résistances, notamment en raison de la concurrence tarifaire chinoise et des craintes d'impact sur les relations avec Pékin, surtout après la crise Nexperia. La décision reflète une montée des tensions entre l'UE et la Chine, avec des implications stratégiques pour la sécurité des infrastructures numériques.

🤖 : La Commission européenne, initialement ferme sur l'AI Act visant à réguler l'intelligence artificielle en Europe, montre des signes de flexibilité face aux critiques et à la pression internationale, notamment américaine. Des géants technologiques américains et européens s'inquiètent que la législation pénalise l'innovation locale au profit des entreprises américaines. Après avoir refusé tout report de mise en œuvre en juillet dernier, la Commission envisage désormais des "retards ciblés" dans l'application de certaines mesures, dans un effort de simplification du règlement. Ce changement s'accompagne d'un dialogue avec les États-Unis, notamment pour éviter des représailles de Donald Trump, qui a qualifié les efforts européens d'anti-concurrentiels. Malgré cela, l'UE reste engagée dans ses objectifs fondamentaux de sécurité, transparence et respect des droits fondamentaux dans l'usage de l'IA.